Plastie du ligament fémoropatellaire médial : fixation fémorale osseuse versus fixation parties molles - 21/11/22
Medial patellofemoral ligament reconstruction: Transosseous fixation versus soft fixation
Résumé |
Introduction |
La chirurgie de l’instabilité patellaire a connu d’énormes progrès, notamment avec l’avènement de la reconstruction du ligament fémoropatellaire médial. Notre étude a pour objectif de comparer les résultats cliniques, radiologiques et fonctionnels de la fixation fémorale de la plastie du MPFL : fixation osseuse versus fixation molle.
Matériel et méthode |
Étude prospective monocentrique mono-opérateur, allant du 01/06/2019 au 30/06/2021, comportant 60 genoux (58 patients) répartis en deux groupes : un groupe avec fixation fémorale osseuse par une vis d’interférence sous contrôle scopique, et un groupe avec fixation molle dans le rétinaculum patellaire médial. Une évaluation pré- et postopératoire clinique et radiologique a été faite avec utilisation des scores de Kujala Lillois et Tegner. L’analyse statistique a été faite avec le logiciel Stata 9,2.
Résultats |
La série est faite de 38 femmes pour 20 hommes, l’âge moyen est de 25,35 [15–44] ans, le recul moyen est de 28 mois [16–35], 38 genoux gauches pour 22 droits. On a eu un cas d’algodystrophie et un cas de raideur de la flexion dans le groupe fixation osseuse dus à un mauvais tunnel. Le score de Kujala moyen est de 90,3 dans le groupe mou vs 84,96 pour le groupe osseux p>0,05. Le score Lillois moyen 92,13 pour le groupe mou vs 90,89 pour l’osseux p>0,05. La comparaison des scores fonctionnels avec le positionnement du tunnel a trouvé une différence significative avec un score du Kujala et Lillois à 78,75 et 83,5 pour un mauvais tunnel versus 89,76 et 92,03 pour les bons tunnels : p=0,017 et 0,04, respectivement. Le temps opératoire moyen est de 35min pour le groupe mou vs 55min pour le groupe osseux p<0,05.
Conclusions |
Notre étude conclut que la fixation molle est aussi efficace que la fixation osseuse sans les inconvénients suivants : la courbe d’apprentissage qui est plus longues, les complications dues au positionnement du tunnel fémoral, le rayonnement, une cicatrice de plus, un coût plus élevé et un temps opératoire plus long.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Instabilité rotulienne, Reconstruction du MPFL, Tunnel fémoral
Plan
Vol 108 - N° 8S
P. S273 - décembre 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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